TAF* (2020) : Le travail des universitaires sous tension : les femmes maîtresses de conférences

Publié le par SLU Orléans

*Travailler Au Futur

INTRODUCTION. Le mouvement « Sauvons l’université » soulignait dès 2007 le risque de voir s’aggraver les difficultés rencontrées par les enseignants-chercheurs dans l’exercice de leurs missions d’enseignement, de recherche et d’administration décrites par Christine Musselin (2008). Plus de dix ans après la mise en œuvre de la loi LRU[3], le constat de départ, est celui de la réorganisation profonde de l’enseignement supérieur avec comme points de repères la diminution drastique des moyens dans les formations, le changement du mode de gestion administrative et la généralisation du système de financement de la recherche par appels à projets. Les enseignants-chercheurs sont transformés en prestataires d’heures de cours au détriment de la cohérence pédagogique des cursus et se confrontent au dilemme du choix entre formation et recherche. Dans ce nouveau modèle du travail dans le supérieur, c’est le temps qui apparaît comme la denrée la plus rare et après laquelle tous les enseignants courent. Une difficulté qui se trouve redoublée dans le cas des femmes, et particulièrement lorsqu’il s’agit de jeunes femmes mères d’enfants en bas âge (Azizi, 2014). Lire la suite ICI

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