Libé (3/5/10) : Diplômes : le fantôme de l’apparat

Publié le par SLU-Lu Orléans

Toques. Cachées derrière une prétendue tradition millénaire, des universités françaises tentent de se redonner du lustre en organisant des cérémonies de fin d’études à l’américaine.

Par LISETTE GRIES

Le président de l’université termine son discours ; une centaine d’étudiants montent sur l’estrade à l’appel de leur nom. Ils sont élégants, mais pas autant que leurs professeurs en robe rouge et jabot en dentelle. On leur tend leur diplôme ceint d’un ruban bleu, ils écoutent, silencieux, quelques mots de félicitations. Harvard ? Berkeley ? Que nenni, on est à l’Institut d’administration des entreprises (IAE) de l’université Jean-Moulin de Lyon, qui, le 9 avril, a mis à l’honneur ses jeunes titulaires d’une licence professionnelle. Nantes, Nancy-Metz, Paris-V-Descartes ou encore Poitiers mettent en place des cérémonies du même genre depuis quelques années, la plupart du temps pour des remises de diplôme de doctorat. En juin, pour la deuxième fois, ce sera au tour des jeunes docteurs de Paris-VI-Pierre-et-Marie-Curie d’enfiler toges et toques pour la fin de leurs études. Lire la suite ICI

Publié dans LRU : le reste...

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