SUD étudiant Orléans (16/8/10) : Communiqué RESF RUSF : Expulser à tout prix

Quel que soit le préfet, que SARKOZY soit au ministère de l’intérieur ou à la présidence, la préfecture du Loiret se veut toujours pilote en matière de reconduite à la frontière, et au mépris de tout droit, utilise des méthodes de « voyous » pour atteindre ses objectifs.

Le 11 août au matin, la préfecture du Loiret fait arrêter un étudiant en M1 de biochimie à l’occasion d’une convocation à la gendarmerie de l’Argonne, et le place ensuite en rétention au CRA de Oissel le même jour à 16h15. Dans la foulée, elle réserve une place sur le vol Paris Dakar du 13 août, décollant de Roissy à 16h 15 soit exactement à l’expiration des 48 heures du délai légal de garde à vue.

Le 13 août à 11 heures 30, le Juge des Libertés et de la détention ordonne la remise en liberté de l’étudiant. La préfecture dispose alors d’un délai de 4 heures pour faire appel.

Au Centre de rétention d’Oissel, l’étudiant reste dans la voiture, les policiers ne lui ramènent qu'une partie de ses affaires. Obéissant aux ordres de la préfecture, ils prennent la direction de Roissy. A 15 h30, l’étudiant se trouve au pied de l’avion.

La préfecture avait tout calculé. Mais elle a sous estimé la solidarité qui a su agir, mobiliser en urgence à Orléans, Paris et Rouen, et faire en sorte de contrer son acharnement malfaisant. A 15 h 30, l’étudiant est libéré, conformément à l’ordonnance du JLD, une demande d’asile ayant pu être faxée, et l’avion est parti sans lui. Lire la suite ICI