L'université d'Orléans de fait sous tutelle ? Courriel du SNASUB-FSU à tous les BIATSS de l'université d'Orléans (5/4/17)
Conseil d'administration du 7 avril 2017
Le conseil d'administration de l'université d'Orléans est convoqué ce vendredi matin notamment pour approuver "le plan pluriannuel de retour à l'équilibre" élaboré par l'équipe présidentielle suite aux conclusions demeurées secrètes de l'IGAENR sur la gestion passée de notre établissement.
Par un courrier en date du 4 avril, tardivement transmis aux membres du Conseil, la Rectrice a donné un avis favorable à ce plan en prenant soin d'en alourdir considérablement le caractère punitif et austéritaire.
Ce plan, unanimement rejeté en Comité technique, prévoit déjà 30 000 heures d'enseignement en moins et le gel de 41 postes (enseignants et BIATOSS) entre 2017 et 2021, en plus des 12 gelés en 2016. Il impose de nombreuses réorganisations de services sans précision quant aux sites et personnels touchés. La Rectrice y ajoute en plus "la nécessité de présenter un budget rectificatif 2017 avant l'été prochain" (!!!) pour intégrer les mauvais résultats du compte financier de l'année 2016.
Après des années d'inaction durant la dérive de notre université, les tutelles décident aujourd'hui de fait du budget de l'établissement sans tenir compte de la réalité de la démographie étudiante comme de la faiblesse structurelle de nos dotations.
Refusant la pensée unique austéritaire, les représentants de la FSU voteront ce vendredi matin contre ce "plan pluriannuel de l'aggravation du déséquilibre".
Le conseil d'administration de l'université d'Orléans est convoqué ce vendredi matin notamment pour approuver "le plan pluriannuel de retour à l'équilibre" élaboré par l'équipe présidentielle suite aux conclusions demeurées secrètes de l'IGAENR sur la gestion passée de notre établissement.
Par un courrier en date du 4 avril, tardivement transmis aux membres du Conseil, la Rectrice a donné un avis favorable à ce plan en prenant soin d'en alourdir considérablement le caractère punitif et austéritaire.
Ce plan, unanimement rejeté en Comité technique, prévoit déjà 30 000 heures d'enseignement en moins et le gel de 41 postes (enseignants et BIATOSS) entre 2017 et 2021, en plus des 12 gelés en 2016. Il impose de nombreuses réorganisations de services sans précision quant aux sites et personnels touchés. La Rectrice y ajoute en plus "la nécessité de présenter un budget rectificatif 2017 avant l'été prochain" (!!!) pour intégrer les mauvais résultats du compte financier de l'année 2016.
Après des années d'inaction durant la dérive de notre université, les tutelles décident aujourd'hui de fait du budget de l'établissement sans tenir compte de la réalité de la démographie étudiante comme de la faiblesse structurelle de nos dotations.
Refusant la pensée unique austéritaire, les représentants de la FSU voteront ce vendredi matin contre ce "plan pluriannuel de l'aggravation du déséquilibre".